Tout savoir sur les nouvelles normes du contrôle technique

Depuis le 20 mai 2018, les règles du contrôle technique ont changé. Il est désormais plus complet mais aussi plus sévère et plus cher. Il faut compter sur trois niveaux de défaillance dont deux qui entrainent une contre-visite et un qui immobilise le véhicule dans les 24 heures.

Le contrôle technique volontaire

Depuis le 20 mai 2018, les 6 347 centres de Contrôle Technique doivent contrôler 342 points de défaillance contre 203 auparavant. Parmi ces points, 127 entraînent l’immobilisation du véhicule. Pour éviter cette situation, il est possible de faire un Contrôle Technique volontaire. C’est une sorte d’examen blanc qui permet de contrôler tous les points obligatoires mais sans obliger à une contre-visite. Cela laisse largement le temps de faire des devis différents pour les réparations. Côté tarif, il est possible de négocier ce contrôle « pour voir ». Comme la fréquentation des centres va baisser, les contrôleurs sont prêts à faire de grosses remises. Toutefois, cette vérification n’est à envisager que si l’on craint une défaillance importante.

Vous pouvez également y avoir recours si vous envisagez l’achat d’un véhicule neuf et donc la vente du votre pour laquelle le contrôle technique sera obligatoire.

Le durcissement du Contrôle Technique

Beaucoup de personnes ont anticipé le changement de règles. A tel point que la fréquentation des centres de contrôle a augmenté de 25 à 60 % entre janvier et mai 2018. Les tarifs ont augmenté de 10 à 20 euros mais cela devrait baisser dès l’été. Il faut retenir que c’est le nombre de défaillances relevables qui augmente. Cela permet d’évaluer au mieux l’état de la voiture et de vérifier qu’elle ne présente pas de danger pour la sécurité.

Ce qui a changé

Une directive européenne a souhaité renforcer la prévention et la sécurité routière en mettant en place un Contrôle Technique plus exigeant. Avant le 20 mai 2018, 123 points étaient contrôlés avec 410 défauts et 10 fonctions vérifiées. Depuis le 20 mai, on est passé à 133 points de contrôle, 610 défaillances (ce ne sont plus des défauts) et 9 fonctions contrôlées.

Sont mis en place trois niveaux de défaillance pour que la dangerosité du véhicule soit évaluée plus finement.
140 défaillances mineures n’entrainent pas de contre-visite. Elles correspondent à de la prévention et à de l’entretien courant.
341 défaillances majeures doivent être suivies d’une réparation et d’une contre-visite dans un délai de deux mois. Le délai n’est donc pas modifié.
Enfin, 129 défaillances sont dites critiques. Elles entrainent l’immobilisation du véhicule à partir de minuit le jour du contrôle. Les réparations et la contre-visite doivent avoir lieu dans les deux mois.

 

2018-07-10T09:56:42+00:00 Services et Conseils|0 commentaire

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